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faits et réalités

6 décembre 2012

voici les oeuvres d'une vrai femme au grand coeur dont la richesse

 

Folorunsho Alakija s’occupe de la veuve et de l’or..noir

A 61 ans, en plus d’être une épouse heureuse et la mère de quatre enfants, Folorunsho Alakija a réussi un tour de force: Entrer et réussir à conquérir les trois secteurs dans lesquels elle a mis le pied: La finance, la mode et les hydrocarbures. Au fait, ai-je mentionné qu’elle était la femme la plus riche d’Afrique?

Ayant grandi dans une famille de 52 enfants (son père, riche nigérian, avait 8 femmes), Folorunsho apprend très tôt les rudiments des affaires auprès de sa mère, vendeuses de pagnes africains.
Ses parents, conscients du rôle que l’éducation peut avoir chez les enfants, décident de l’envoyer étudier au pays de Galles, pour recevoir une éducation internationale dans une pension où elle et sa sœur Doyin sont les seules noires.

Folorunsho Alakija

De retour au Nigeria et après des études secondaires, Folorunsho entre à la International Merchant Bank comme secrétaire et finit en haut de l’échelle, au département Trésorerie de l’une des premières banques d’investissement africaines. C’est à ce moment qu’elle décide de réaliser un vieux rêve, prenant ses racines dans son enfance lorsqu’elle accompagnait sa mère vendre les pagnes au marché. Elle retourne prendre des cours de design de mode à Londres et en 1985, elle lance Supreme Stitches à partir d’un appartement de 3 chambres. En 1986, madame Finances est célébrée comme la meilleure styliste du Nigeria! Et ce n’est que le début pour celle que ses camarades de pension ont surnommé Flo.

La Famille Alakija gère FAMFA Oil Limited

Au début des années 90, Madame Alakija décide d’investir dans le pétrole. En association avec son mari et ses enfants, elle crée FAMFA Oil Limited et acquiert une licence d’exploitation pour un bloc pétrolier qui s’avère être un des plus prolifiques du pays, allant jusqu’à rapporter 157 millions de nairas par jour ($1 million). En Mai 2012, elle s’est vu retrocéder 50% de FAMFA Oil, qui avait été illégalement acquis par le gouvernement Obasanjo.

C’est tout naturellement que dans l’édition Afrique de Novembre 2012, Forbes cite Folorunsho Alakija comme la femme la plus riche d’Afrique avec $600 millions. Elle est à la tête dune œuvre caritative, The Rose of Sharon Foundation qui aide les veuves au Nigéria.

Sa fondation soutient les veuves du Nigéria (credit: Iyaniwura)

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6 décembre 2012

la femme noire la plus riche du monde

[ACTUALITÉ] FOLORUNSHO ALAKIJA, LA NOUVELLE FEMME NOIRE LA PLUS RICHE AU MONDE DEVANT OPRAH WINFREY

 Publié le 05 décembre 2012
[ACTUALITÉ]  FOLORUNSHO ALAKIJA, LA NOUVELLE FEMME NOIRE LA PLUS RICHE AU MONDE DEVANT OPRAH WINFREY

La reine du talk-show, Oprah WINFREY, qui a longtemps détenu le titre de femme noire la plus riche au monde, a été détrônée récemment par la femme d’affaires, Folorunsho ALAKIJA. L’information provient du magazine d’affaires Ventures Africa.

Folorunsho est originaire du Nigéria. C’est une styliste et une magnate du pétrole, qui pèse environ 3,3 milliards de dollars, sa fortune dépasse donc celle d’Oprah de 500 millions de dollars.

Fondatrice et propriétaire de Famfa Oil, l’une des compagnies pétrolières les plus productives au Nigéria, elle a commencé sa carrière comme secrétaire dans une banque d’investissement, qui n’existe plus aujourd’hui au Nigéria.

ALAKIJA a connu un tournant dans sa carrière au milieu des années 1980, quand elle a commencé à concevoir des vêtements après avoir terminé ses études en Angleterre.

En 1993, le président nigérian Ibrahim BABANGIDA, a vendu son entreprise, Famfa Oil. À cette période, beaucoup de Nigérians riches dont la styliste issue d’un milieu aisé, se sont répartis des actions de la compagnie. Si beaucoup ont revendu leurs actions pour en faire du profit, ce n’est pas le cas de Folorunsho qui a choisi de garder sa licence. Malgré son manque de compétences en ce qui concerne la direction d’une entreprise pétrolière, ALAKIJA s’est très bien débrouillée puisque la rentabilité de sa firme, l’a amené en première position du classement des femmes noires les plus riches au monde !

6 décembre 2012

ELYSE BUMBA NINA à lu pour vous ! UN APPUIE DU

ELYSE BUMBA NINA à lu pour vous !

 

UN APPUIE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS SERAIT AUSSI LA BIENVENUE EN APPUIE AU P.A.M :

 

Des dizaines de milliers de personnes sont encore une fois jetées sur les routes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ballots en équilibre sur la tête, poussant parfois de très lourds Chukudus, sorte de trottinettes de bois artisanales, les civils fuient avec leurs maigres biens les combats qui font rage dans la région. Le PAM, malgré les conditions de sécurité très précaires, met tout en œuvre pour venir en aide à ces populations en détresse.

GOMA – Avec ses 10 enfants, Mujinya Kobua a dû encore une fois reprendre la route quand les rebelles ont attaqué Goma mi-novembre. Le camp de Kanyaruchynia, où elle avait trouvé refuge et assistance depuis plusieurs semaines, situé à une dizaine de kilomètres au nord de la ville, hébergeait près de 30 000 déplacés. Il s’est vidé en quelques heures. Désormais Mujinya dort avec ses enfants dans le centre Don Bosco, une institution catholique au centre de la capitale provinciale avec quelque 11 000 autres personnes qui, comme elle, n’ont plus aucun moyen de subvenir à leurs besoins de base.

“Nous sommes partis quand le front a bougé et que les combats se sont rapprochés. Ici, dans le centre, il n’y a quasiment pas d’eau potable, rien à manger et nulle part où s’allonger », a raconté Mujinya peu après son arrivée à Don Bosco. Quelques heures plus tard, elle a reçu de la farine, de l’huile, du sel et des légumineuses. Une ration du PAM de trois jours qui durera le temps de décider de rester à Goma ou de rentrer dans son village du Rutchuru, plus vers le nord. 

Le 23 novembre, après une courte suspension de ses activités due à l’insécurité, le PAM a entamé des distributions de rations alimentaires pour plus de 81 000 personnes récemment déplacées et réparties dans douze sites au centre et à la périphérie de Goma. Certains ont déjà choisi de rentrer à Rutshuru. 

“Ces déplacés avaient quitté leurs villages il y a quelques mois, quand le Rutshuru était le théâtre d’une nouvelle flambée de violences. Ils sont arrivés à Goma avec quasiment rien, ils ont laissé derrière eux leurs champs à l’abandon.  La plupart auront besoin d’une assistance alimentaire à leur retour », a expliqué Martin Ohlsen, Directeur du PAM en RDC. 

“L’assistance alimentaire est essentielle pour ces déplacés qui n’ont aucun accès à la nourriture. Leur situation est d’autant plus grave que les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté sur les marchés locaux », a ajouté M. Ohlsen, qui s’est rendu les 25 et 26 novembre à Goma et Bukavu, dans le Sud Kivu.

Avec quelque 140 000 nouveaux déplacés, la situation humanitaire à Goma s’est encore dégradée. Les coupures d’électricité ont engendré une interruption des distributions d’eau potable dans la ville pendant plusieurs jours. Les services n’ont repris que le 27 novembre.

Des milliers de Congolais sont également sur les routes du Masisi, et dans le territoire de Kalehe, la partie nord du Sud Kivu. Cependant, la situation sécuritaire, ajoutée à un accès très difficile faute de routes praticables, limitent les possibilités pour le PAM et les autres agences des Nations Unies d’évaluer la situation et les besoins d’assistance humanitaires dans ces zones. 

Malgré les graves tensions dans l’est du pays, le personnel du PAM est toujours sur le terrain prêt à intervenir dès que les conditions de sécurité le permettent. Le PAM poursuit déjà ses programmes dans une grande partie du Sud Kivu et va reprendre très prochainement ses activités à Bunia, dans la province Orientale, où ses locaux ont été vandalisés et partiellement pillés ainsi que les entrepôts et des camions de vivres.

Depuis janvier 2012, le PAM a apporté une assistance alimentaire à près d’un million de personnes dans les cinq provinces de l’est du pays, dont les deux Kivus, dans le cadre de ses opérations d’urgence.

 

                                                                                                                                                 Propos recueilli  P.A.M

4 décembre 2012

La fin du règne, KAGAME SUR LES ESCALIERS DE

La fin du règne,

KAGAME SUR LES ESCALIERS DE L’ENFER

Qui rit bien, rira le dernier ! Il y a un temps pour tout disait le sage. Ceux qui analysent de près la situation sécuritaire à l’Est de la Rdc peuvent s’en rendre compte. Il y a volte-face. Les événements ont changé. Les rôles se sont intervertis. Comme pour dire les temps passent mais ne se ressemblent pas. Les combats continuent. Les forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) mènent chaque jour des offensives aux éléments nuisibles du M23, mouvement rebelle armé et soutenu par le Rwanda selon le rapport des experts de l’Onu publié le 6 juillet dernier. Un rapport qui venait confirmer les nombreuses plaintes de la Rdc auprès des instances mondiales de la paix sur l’agression dont elle est victime de la part de son voisin.

Volte-face ! Après ce rapport, le Rwanda peut perdre une partie de sa force qu’il reçoit de ses partenaires. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne, les Pays-Bas, l’Inde, l’Allemagne et les pays scandinaves se sont vus dans l’obligation de suspendre leurs aides au Rwanda. En effet, le pays de Paul Kagamé recevait ainsi plusieurs aides d’ordre militaire et technologique de la part de ces nations, un grand échantillon de la nébuleuse communauté internationale. Voilà qui justifie le sursaut d’orgueil rwandais. Ce qui amena les rwandais à afficher des ambitions démesurées, celles d’annexion de certaines provinces de la Rdc à son territoire.

Ils comptaient ainsi sur la distraction de la communauté internationale ou plutôt de leurs lobbyings qui, à chaque fois, ne cessaient de plaider pour eux en rappelant le « génocide politique » de 1994. Les autorités ne pouvaient pas dormir sur leurs deux oreilles. Sous l’impulsion de Joseph Kabila, le gouvernement congolais a activé sa machine diplomatique. Raymond Tshibanda, ministre congolais des affaires étrangères

2 novembre 2012

voici la diplomtie française en décadence comme qui dirait qu'après sarkosy c'est le déluge !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

LETTRE OUVERTE À CHRISTOPHE BOISBOUVIER ET À MARIE-FRANCE CROSS

"Si l’une des valeurs de la francophonie est l’art de ridiculiser, alors le français est sans avenir…" (Omer Nsongo Die Lema)

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQfNGIlhJPPk0nJZDeapxdEHYj31i9BS34zRLIOPFoLVN672KdWJe me revendique de Jules François Camille Ferry. De l’école primaire officielle de l’athénée de Ngiri-Ngiri que j’avais fréquentée dans les années 1955-1958 - l’époque l’établissement scolaire était dirigé par le belge Henri Desbouges - j’ai hérité de l’éducation civique fondée sur la civilisation judéo-chrétienne la leçon du respect dû à la personne dont on accepte l’invitation, quel que soit le contentieux que l’on peut avoir avec elle.

On n’humilie donc pas en public ou en privé la femme ou l’homme qui vous invite, dès lors que vous répondez positivement à son appel. Bien plus, ma culture de nègre d’Afrique et ma religion chrétienne ne me l’autorisent pas non plus. Si donc vous qui incarnez la civilisation judéo-chrétienne estimez que l’une des valeurs de la Francophonie consiste à ridiculiser la personne qui vous invite ou à relayer cette indélicatesse au nom de la liberté de la presse, alors vous donnez aux gens une bonne raison de douter de la survie de l’Oif. En fait, vous incitez les Francophones avertis à se tourner vers d’autres organisations…

Confrère Boisbouvier, Boisbouvier-.jpg

Le 13 octobre 2012, Rfi a repris à plusieurs reprises ton article intitulé « Derrière les sourires, une rencontre tendue entre François Hollande et Joseph Kabila ». Dans l’intertitre « En séance plénière, de petits signes qui ne trompent pas », tu donnes toute la mesure de ta capacité d’observation. Relisons : « Quelques fois, certains gestes sont beaucoup plus parlants que des paroles. Dans les sommets francophones, quand un orateur a terminé son discours et retourne à sa place, la coutume veut que ses voisins l'applaudissent. C'est le « salut ». Mais ce vendredi, quand Joseph Kabila, premier orateur de la cérémonie d'ouverture, est redescendu de son pupitre et a regagné sa place près de François Hollande, celui-ci ne l'a pas applaudi, ne lui a pas serré la main et est resté le regard plongé dans ses notes.

Puis, quand le président français est monté à son tour au pupitre, il a commencé son discours en saluant Abdou Diouf, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), mais sans prononcer une seule fois le nom de Joseph Kabila. C'est dire l'état d'esprit du président français ici à Kinshasa : il n'a pas ménagé son homologue congolais, et aurait pu en conséquence mécontenter une salle toute acquise à Joseph Kabila (…) Autre orateur qui n'a pas ménagé le président congolais : le Premier ministre canadien, Stéphane Harper. « Je ne peux passer sous silence les violations des droits de l'homme dans le monde francophone, a-t-il dit. Le ministre canadien de la Francophonie s'est rendu à Kinshasa pour parler de ces problèmes ». Aucune réaction à ce moment-là de la part de Joseph Kabila dont le visage est resté de marbre. En revanche, à la fin de ce discours, François Hollande a applaudi l'orateur canadien.

Confrère Boisbouvier,

Je te pose cette première petite, mais alors très petite question : protocolairement parlant, qui du chef d’Etat et du secrétaire général de l’Oif a prépondérance sur l’autre ? Tu le sais bien : c’est le premier.

Comment alors, toi qui a le sens affiné des « petits signes qui ne trompent pas », tu ne te sois pas aperçu de l’impair commis par François Hollande dont le discours a commencé par saluer l’ami Abdou Douif avant non pas que le Président Joseph Kabila, mais tous les chefs d’Etat et de Gouvernement présents au XIV° sommet !

Es-tu sûr que Denis Sassou Nguesso, Ali Bongo, Macky Sall, Moncef Marzouki, François Bozize, Pierre Nkurunziza, Fort Gnassingbé, Michel Martelly, Blaise Compaore, Paul Biya, Mahamadou Issoufou, Alassane Ouattara et autres Alpha Condé ont apprécié ? Es-tu sûr que le vice-président du conseil fédéral helvétique Ueli Maurer, le Premier ministre tchadien Emmanuel Nadingar, le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders ainsi que la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mishikiwabo ont accepté tel affront ?

Ce dont je suis au moins sûr, c’est que le secrétaire général Abdou Diouf n’a pas aimé ce geste de mépris à l’égard de ceux qui sont tout de même des collègues en fonction.

Christophe, dans ton reportage, tu ne fais même pas attention aux cinq autres prestations, dont celles du tunisien Moncef Marzouki, du sénégalais Macky Sall et même du patron de l’Oif ! Serait-ce parce qu’ils ont commis, eux, l’impair de citer Patrice-EmeryLumumba mort voici 51 ans et dont, comme par hasard, Joseph Kabila Kabange est l’héritier par son père Laurent-Désiré Kabila ?

Deuxième petite question : selon tes connaissances, à qui revient la charge d’inviter à un sommet de l’Oif les chefs des Etats membres ? Est-ce au secrétariat général de l’Oif ou au chef d’Etat du pays hôte ? Tu le sais très bien : c’est à ce dernier. En clair, ce n’est pas Abdou Diouf qui a invité François Hollande au sommet de Kinshasa, pas plus qu’il n’a invité un autre chef d’Etat ou un chef de gouvernement. C’est en sa qualité de Président de la République Démocratique du Congo que Joseph Kabila Kabanga l’a fait. Il en sera ainsi en 2014 lorsque cette charge reviendra au Président Macky Sall du Sénégal. Au demeurant, tous les chefs d’Etat dont les pays ont accueilli les 13 sommets précédents de l’Oif ont exercé cette responsabilité…

Je te recommande, pour terminer, de revoir la photo reproduite dans tous les magazines français parus sur le Net les 13, 14 et 15 octobre 2012 puisque tu as insisté sur le sourire mitigé du chef de l’Etat français. Elle montre le couple présidentiel congolais, le secrétaire général de l’Oif et François Hollande. Qui des quatre sourit le plus ? En tout cas, ce n’est pas Olive Lembe Kabila, Joseph Kabila Kabange et/ou Abdou Diouf. C’est François Hollande. Bien entendu, l’auditeur ou l’auditrice de Rfi ne pouvait pas voir cette photo.

Les amis qui se trouvaient à la Cité de l’Union africaine le samedi 13 octobre 2012 ont vu Joseph Kabila et François Hollande dévissant comme de vieux copains. Bien entendu, tu n’étais pas là. Ou si tu y étais, tu n’as pas eu le courage de le dire aux auditeurs de Rfi, étant gêné de te contredire.

Confrère Boisbouvier,

C’est vrai que personne ne peut te dicter tes choix. Mais sache au moins que du moment où tes choix-là deviennent publics, chaque lecteur, chaque auditeur a le droit de les analyser et d’en tirer la déduction ou la conclusion qu’il veut. La mienne de déduction est que tu as fait un reportage méprisant. Je te le démontre plus loin…

Consoeur Cross,http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSFUCFKUC9afTBFpPoqS31AgmEQJS237MRRuuBR9fYyjkRTHBjr

J’ai devant moi ton article intitulé « Francophonie : Kabila subit des affronts » paru dans « La Libre (Belgique)».

Mis en ligne le lundi 15 octobre 2012, il comporte dans les 3ème et 4ème paragraphes un mensonge grossier. Tu les rends en ces termes : « Une grande part des discussions qui se sont tenues dans et autour de l’enceinte du sommet ont cependant porté sur la démocratie. Après avoir annoncé, vendredi à Dakar, qu’il entendait rompre avec "la Françafrique " - les complaisances réciproques entre Paris et les dictatures du "pré carré" français sur le continent - François Hollande semble avoir décidé d’aller plus loin qu’une simple phrase. Ainsi, dans une Kinshasa envahie par des policiers et militaires chargés d’empêcher l’opposition de dénoncer les fraudes électorales massives de novembre 2011, le chef d’Etat français a rencontré son homologue congolais pour un entretien d’une demi-heure qualifié de " franc et direct ", mais s’est gardé d’applaudir le discours de Joseph Kabila et s’est abstenu de le remercier en tant qu’hôte, note Reuters, lorsqu’il a prononcé le sien ».

Le lectorat moins avisé serait tenté de croire que la phrase soulignée est de l’agence Reuters. La vérité est que c’est l’ajout qui l’est. La première partie de la phrase est la tienne.

Consoeur Cross,

Puisque tu feins de l’ignorer, je me fais le devoir de te rappeler que les mercredi 10 et jeudi 11 octobre 2012, Rfi a livré l’information selon laquelle « L’organisation de la rencontre prévue entre François Hollande et Etienne Tshisekedi n’est pas simple. Samedi 13 octobre, le leader historique de l’opposition congolaise doit rencontrer le président français dans la résidence de l’ambassadeur de France à Kinshasa. Le problème est que son parti, l’UDPS, avait prévu une manifestation, une marche pour accompagner son leader. Côté français, on ne souhaite surtout pas de désordre à l’occasion de ce rendez-vous et on le fait savoir. Pour l’Elysée il n’est pas question que François Hollande se fasse piéger à cause d’une manifestation qui pourrait mal tourner. Dans un message adressé à la direction de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), l’ambassade de France déclare qu’il est hors de question pour François Hollande de rencontrer Etienne Tshisekedi si des manifestations font courir des risques d’affrontements violents. Affrontements dont le président français pourrait être tenu pour indirectement responsable ».

Par honnêteté intellectuelle, je voudrais dire par respect à l’égard de ton lectorat, tu aurais dû faire allusion à cette condition posée non pas par la RDC, mais par la France.

S’agissant du dispositif sécuritaire, laisse-moi te dire que tu me surprends, consoeur. C’est comme si c’est seulement à Kinshasa que tu as assisté à un tel déploiement de la police et de l’armée. As-tu était à New York à l’occasion des sessions annuelles de l’assemblée générale des Nations Unies ? Fais-tu attention au dispositif sécuritaire qui entoure des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne à Bruxelles ? T’arrive-t-il de jauger ce même dispositif à chaque sommet du G 8 ou du G 20 ?

Pourquoi veux-tu alors faire l’exception congolaise ? Ne sais-tu pas que les opposants ont menacé de s’en prendre aux invités ? Ne sais-tu pas qu’un internaute proche de Tshisekedi a, dans un posting du 24 août 2012 intitulé « Francophonie en RDC : François Hollande un frelon aux allures d'un Capo di tutti capi ! », comparé Hollande à un chef d’une bande maffieuse ? Oublies-tu que Mme Benguingui a reçu des menaces de mort ?

Certainement que tu as dû croiser les doigts pour qu’un participant au sommet soit agressé ou simplement accidenté. Tu as certainement ressenti de la rage de voir tes desseins ne pas se réaliser.

A Christophe et à Marie-France,

Boib & Cros 1Une expression de mon terroir parle de « Bana ba seka » et de « Bana ba nzo ». Les « Bana ba seka » sont les « enfants de la cour » ; les « bana ba nzo » les « enfants de la maison ». Les enfants de la maison ont généralement plus d’avantages que ceux de la cour, même s’ils sont tous de la même famille élargie.

Joseph Kabila Kabange a beau rappeler à la communauté francophone réunie à Kinshasa que « C’est depuis 1886, soit plus d’un siècle, que la langue française est pratiquée sur notre territoire national », il n’en reste pas moins que la RDC est francophone par accident. Elle aurait dû être neerlandophone puisque d’abord propriété privée du roi des Belges Léopold II, ensuite colonie du royaume de Belgique. Elle a donc tout d’un « mwana seka », entendez « enfant de la cour ».

François Hollande s’est fait fort de nous le rappeler alors que le tapis rouge est garanti aux chefs d’Etat « bana ba nzo » de passage à l’Elysée. Rien que ce geste souligne la persistance de la « Françafrique », contrairement au discours de Dakar destiné à la consommation publique.

Car, si tel n’est pas le cas, par quoi, Christophe et Marie-France, expliquez-vous la charge confiée par François Hollande à l’ambassadeur Luc Hallade d’écrire au gouvernement congolais pour la libération des journalistes emprisonnés et le rétablissement du signal de la Rltv ? Doit-on croire que c’est dans les usages diplomatiques qu’un ambassadeur soit autorisé par son chef d’Etat d’écrire au gouvernement du pays d’accréditation ?

Si le discours de Dakar est réellement celui du partenariat égalitaire, François Hollande devrait se souvenir que son correspondant en RDC a pour nom Joseph Kabila Kabange ; le gouvernement Jean-Marc Ayraut a pour correspondant en RDC le gouvernement Augustin Matata, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a pour correspondant en RDC le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie Raymond Tshibanda.

Dans cette logique, au cas où l’ambassadeur Luc Hallade a un message à transmettre, il va devoir le recevoir de son gouvernement et non en être personnellement l’auteur, le signataire et l’expéditeur.

Vous ne pouvez donc, chers confrères, mesurer l’embarras dans lequel François Hollande a mis les « Bana ba nzo » dans son discours du 13 octobre 2012. Il les a contraints à marquer des signes de solidarité à l’égard du « mwana seka » Joseph Kabila Kabange.

Boisbouvier et Cross,

Puisque vous avez si bien veillé aux petits faits et aux menus gestes de la journée d’ouverture du sommet, avez-vous remarqué que ce que vous considérez comme des affronts subis par Joseph Kabila Kabange sont venus plutôt de deux chefs blancs à la tête de la délégation française et canadienne ?

Conséquence inattendue : au sortir de l’audience que lui a accordée François Hollande, l’opposant historique Etienne Tshisekedi a eu ces mots révélateurs, notés dans l’article de Marie-France Crois : le chef de l’Etat français « est un frère de l’Internationale socialiste, nous nous sommes retrouvés entre frères » et prédit le renversement de Joseph Kabila Kabange. A la question de savoir quand, le lider maximo déclare : « je ne peux pas donner de date, je vous dis sous peu ».

Ainsi, Tshisekedi implique délibérément Hollande dans un coup d’Etat annoncé, et curieusement, Boisbouvier et Cross ne saisissent pas ce fait et geste avec tout ce qu’il comporte comme potentiel de crises dans les relations diplomatiques entre la RDC et la France, mais aussi au sein même de l’Oif !

Vous vous contentez plutôt de soutenir la thèse de l’organisation chaotique des élections du 28 novembre 2012. Mais, curieusement, pour une fois que vous avez Etienne Tshisekedi à votre portée à l’ambassade de France, vous vous abstenez de demander finalement lequel des scores ceux avancés par lui-même et par son parti est le vrai. Puisque, sur Rfi le 10 décembre 2011, Tshisekedi avait déclaré avoir gagné « dans les 75 % », tandis que son parti, l’Udps, l’a déclaré vainqueur à 56,02 % alors que la compilation interne était encore à 9,26 % à la date du 23 décembre 2011, date à laquelle le lider maximo s’est auto-investi président de la République !

Laissez-moi vous le dire alors : de tels travers ne peuvent s’expliquer que par le mépris du congolais. Un peuple qui vient de loin et qui n’aura pas eu tort de vous dire « Mbote », simplement parce qu’il a la culture du respect de ses invités

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1 novembre 2012

la prédilèction de Sarkosy accomplie plus rapidement que ce que l'on croyait!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

QUAND LA FRANCE DISSIMULE MAL SES INSTINCTS PREDATEURS A L’ENDROIT DE LA RDC

Depuis des temps qui remontent à la colonisation, la RDC semble être le théâtre d’expérimentation de toutes les théories exécrables d’exploitation, d’écrasement et de maltraitance des peuples. La politique coloniale belge, depuis que la RDC était une propriété du Roi Léopold II jusqu’à l’Etat indépendant du Congo, n’a fait qu’écraser, malmener et spolier un peuple qui n’est que victime des richesses des terres de ses ancêtres. Aux Belges se sont joints d’autres Occidentaux désireux et déterminés eux-aussi à couper, le cyniquement du monde, leur part du gâteau congolais. Américains, Anglais, Français et d’autres Occidentaux sont des plus actifs dans la situation actuelle et celle de naguère endurée par la RDC !

 

Alors que la RDC fait face à des crises factices entretenues par une opposition dont la voyoucratie a été longuement évoquée avant et pendant les élections dernières, la France revient avec une déclaration qui jette de l’essence sur le feu. En effet, selon la radio Okapi,

«Le Président français François Hollande a fustigé le manque de la démocratie et de la reconnaissance de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC), au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec le Secrétaire Général de l’Onu, Ban Ki-Moon, mardi 9 octobre au palais de l’Elysée…. ». « La situation est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l’opposition en République démocratique du Congo…. », a-t-il aussi déclaré au cours de la même conférence.

Cependant, l’opinion se souviendra, qu’à ce niveau de responsabilité, l’autorité française est sensée faire des déclarations responsables et pondérées qui engagent l’honneur et le destin d’un aussi grand pays comme la RDC à la situation délicate. Autrement, l’hypothèse d’une certaine immaturité politique de François Hollande, dont le caractère versatile est manifeste, ferait son bonhomme de chemin.

Plus à fond, il nous est loisible, de nous servir des éléments tirés de la théorie du néocolonialisme et de la charte de l’impérialisme pour essayer de comprendre ou d’expliquer les derniers propos de François Hollande. Des observateurs avaient soutenu que l’Union Européenne, notamment la France, souhaitait le départ de Joseph Kabila de la tête de la RDC pour la mandature actuelle. Aussi s’était-elle inscrite dans la logique du non-financement des élections du 28 novembre 2011 afin d’engager la RDC dans un nouveau cycle de transition à la gérance consensuelle pour que leurs pions soient au pouvoir en RDC afin qu’ils soient rassurés de leurs avantages et intérêts. Ainsi, vu la ténacité de Joseph Kabila à organiser ces élections, l’Union Européenne désemparée, s’est résignée à soutenir certains opposants parmi qui E. Tshisekedi et Vital Kamerhe. Mais le scrutin présidentiel étant à tour unique et à la majorité simple, il était plus qu’impérieux que les opposants se coalisent et se mettent d’accord pour la désignation d’un candidat unique de l’opposition qui ferait face à Kabila. N’ayant pu parvenir à cela du fait de la mauvaise gérance de leurs ambitions politiques, les opposants ont échoué, au grand désarroi des Européens qui était derrière eux et qui croyaient se débarrasser de Kabila en douceur. Récemment, du reste, talonné par le rapport des experts des Nations Unies qui démontrait avec force preuves le soutien du Rwanda aux mutins du M-23, Kagamé a déclaré avoir été contacté par les Européens pour la liquidation physique de Joseph Kabila. Les Français, dont le rôle dans l’imbroglio en Côte-D’ivoire et l’élimination de Kadhafi, seraient-ils du nombre des ces Européens qui ont demandé à Kagamé un tel service ?

En outre la RFI et le magazine Jeune Afrique, qui étalent la position officielle de la France à l’endroit de la RDC se fait la caisse de résonnance des opposants congolais sans débats de fonds et se montrent très hostiles au pouvoir kinois qui ne pèche que par son esprit d’indépendance et qu’il veut moderniser la RDC pour qu’elle rattrape aussi son retard en fait du développement par rapport à d’autres nations ! Il n’y a pas longtemps, après que François Hollande s’est prononcé sur sa venue au XIVè sommet de la Francophonie, on a vu ces mêmes organes de presse française, parler un peu en bien de la situation en RDC. Puis tout d’un coup ces derniers propos de Hollande qui est revenu aux instincts prédateurs des Occidentaux qui sont en réalité les commanditaires occultes de la plupart des adversités congolaises de tout temps !

François Hollande a-t-il là fait preuve d’imprudence politique tout comme il a exposé au grand public ce qui n’aurait pas dû l’être de cette façon là et en ce temps précis ? A-t-il été motivé par les instincts néocolonialistes qui l’ont poussé à essayer une astuce pour davantage fragiliser Kabila afin de bien fléchir face à leurs visées mercantilistes et utilitaristes sur la RDC ? Face aux intérêts de la France qui passent par la déstabilisation des Etats africains, l’hypocrite France a-t-elle à cœur de se soucier du sort des nations africaines ?

Ce qui motive les Occidentaux, c’est la garantie que l’homme qu’ils placent ou qu’ils aident à être à la tête d’un Etat africain leur rassure leurs intérêts ou avantages .Le voyoucrate ainsi mis à la tête d’un Etat africain prêtera son serment d’allégeance selon les arrangements vis-à-vis de ses maîtres occidentaux et sacrifiera les intérêts de sa nation. Finalement l’opposition et le peuple décrieront ce vouyoucrate qui sera liquidé au profit d’un autre voyoucrate qui sera trouvé par les mêmes Occidentaux à telles enseignes que les grands perdants sont les nations africaines !

François Hollande se met-il en peine pour l’opposition et le peuple congolais ? Il cherche, à sa façon, à tirer l’épingle française du jeu congolais où les acteurs politiques sont faciles à manier. Ainsi, en opportuniste avisé, François Hollande a fait une déclaration taillée sur mesure des objectifs français en sacrifiant la paix et la stabilité en RDC et en se penchant de façon maligne ou hypocrite du côté de la volonté des opposants pour davantage fléchir Kabila. François Hollande aime-t-il les opposants congolais ? Non, mais il se sert de leur position pour fragiliser Kabila. Peu avant la tenue des assises du XIVè Sommet de la Francophonie, les instincts prédateurs de la France, aux yeux des analystes, auront donc été mal dissimulés !

DEBAT DE FOND SUR LES DROITS DE L’HOMME ET LA DEMOCRATIE

Lorsque François Hollande dit que « la situation (de la RDC) est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l’opposition en République démocratique du Congo », il y a vraiment lieu de s’interroger sur les prémisses dont il s’est servi pour arriver à une conclusion telle. Qu’a-t-il remarqué ou noté sur le plan des droits en RDC ? La même question lui sera posée en rapport avec la démocratie et la reconnaissance de l’opposition.
De l’avis d’un grand nombre d’observateurs, la prise de position partisane de François Hollande est intrigante et n’augure rien de bon quant à la franchise de ses déclarations sur ce qu’il compte faire pour l’Afrique pour laquelle il ne sacrifiera pas les intérêts français. Du reste, c’est déjà connu que le malheur de l’Afrique profite au bonheur occidental et que la France-Afrique est une forme subtile du néocolonialisme à la française.

La France respecte-t-elle les droits de l’homme dans ses rapports avec les Etats africains ? Traite-t-elle d’égale à égale avec la RDC et les autres Etats africains ? Ne se mêle-t-elle pas indûment de la politique interne d’un bon nombre d’Etats africains sous son empire ? Comment nous expliquerait-elle le lâche assassinat de Thomas Sankara ? L’opposition congolaise peut-elle oser dire qu’elle n’est pas reconnue en RDC ? Cette opposition n’abuse-t-elle-même pas des principes démocratiques de la liberté pour brouiller la situation de la RDC et exacerber le pouvoir kinois pour le pousser à la faute afin de se faire relayer par les ONG de droits de l’homme d’obédience de l’opposition ? François Hollande s’informerait-il aussi sur la rue congolaise, sur l’internet piégé et biaisé ainsi que chez les seuls opposants congolais ? Comment peut-il crédibiliser sa démarche et la laver de tout soupçon? Comment ainsi peut-il valider et légitimer ses propos ? Peut-il nous dire ce qu’il entend par ces concepts qu’il a évoqués et ce qu’il a remarqué ou noté comme démarcations ou dérives pour qu’il parle d’une situation inadmissible ? 

Ainsi la manipulation politicienne et la torsion mentale sont au centre des déclarations de François Hollande. Le pouvoir congolais doit courber l’échine devant les visées mercantilistes de la France. Et Hollande a choisi un bon moment qui s’est offert pour décrocher son coup. Même si l’opposition congolaise, qui s’agrippe sur tout ce qui est contre Kabila pour se donner de la valeur, a accueilli avec allégresse les propos de François Hollande, ceux-ci n’ont pas résisté à l’analyse et ont ouvert le débat d’où il est apparu que la France dissimule très mal ses instincts prédateurs vis-à-vis de la RDC. L’opposition, qui a muselé sa conscience à cause de sa passion masochiste du pouvoir, sert candidement de fer de lance aux assauts prédateurs de la France en RDC. Quel avenir pour la RDC avec une telle classe d’opposants ?

 

1 novembre 2012

ETIENNE TSHISEKEDI : UNE PARTIE DU MAL CONGOLAIS

ETIENNE TSHISEKEDI : UNE PARTIE DU MAL CONGOLAIS

 

Le Rwanda vient d'intégrer le Conseil de Sécurité des Nations Unies malgré son implication dans la déstabilisation de la RDC, par ses marionnettes interposées. Les Congolais s'en indigent. Ils ont peut-être raison. Le problème, c'est que ces mêmes Congolais acclament les déclarations de Monsieur Étienne Tshisekedi qui, à la question d'un journaliste, de savoir si la Rdc était agressée, a niée l'évidence.

« La RDC n'est pas agressée, la RDC avait un problème de leadership, si un pays se comporte comme une foire, n'importe qui vient faire ce qu'il veut... donc il n'y aucun problème, c'est le problème de leadership; c'est pour vous dire que le pays n'a pas été agressé, c'est l'homme qui était ici (L-D Kabila?) qui était traitre d'ailleurs, qui avait signé des accords que nous ne connaissions pas... », a-t-il soutenu dans le but d'incriminer les autres et proteger ses alliés rando-ougando-burundais au détriment des nationalistes qui paie de le vie pour déffendre la République.

Ces déclarations en disent long. La Rdc n'est pas agressée!!! Mettez-vous à la place de tous ces étrangers qui suivent l'actualité congolaise et qui écoutent ça. Même un de mes amis camerounais s'est insurgé en l'écoutant. Imaginez un instant que le Rwanda brandisse cette déclaration pour se dédouaner de son implication en Rdc devant l'ONU. Qu'allons-nous dire si un responsable occidental brandissait une telle déclaration devant les accusations d'agression proférées par les Congolais contre le Rwanda ? Comment peut-on faire confiance à quelqu'un qui n'a aucune maîtrise des grands enjeux auxquels son pays fait face? Remarquez bien, Étienne Tshisekedi n'accuse jamais le Rwanda de Paul Kagame dans ses déclarations. L'année passée, durant la campagne électorale, il avait déclaré sur RFI que l'insécurité à l'Est est due à la présence des Mai Mai venus avec Kabila. Vraiment fantastique!!

Mais laissez-moi vous racontez une anecdote chers amis. Il y a trois semaines, je discutais avec Helmut Strizek, politologue allemand et expert auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). À un moment donné, le monsieur me confia ceci : « Tu sais, Tshisekedi s'entend bien avec Kagame. Il m'a même dit que le Rwanda n'a jamais été le problème du Congo... » En écoutant les déclarations de Tshisekedi, à la sortie de sa rencontre avec M. Hollande, les mots de M. Strizek me sont vite revenus. Je fus quand même assez surpris même si je sais qu'en 2002, Kagame avait déroulé le tapis rouge à Tshisekedi. La question que je me pose cependant est celle-ci : jusqu'à quand le peuple congolais continuera-t-il à se montrer aussi complaisant envers ses élites politiques? Pourquoi sommes-nous aussi sectaires, des partisans aussi aveugles? Un peuple qui a fait d'un homme son idéal est appelé à disparaître.

J'ai beaucoup de respect pour M. Tshisekedi mais je crois que l'heure est venue pour les Congolais de tourner la page. Il faut un renouvellement de la e politique actuelle. La politique, au plus haut niveau, n'est ni un jeu simpliste pour les esprits étroits ni une série de films médiocres pour spectateurs paresseux. En politique, il ne suffit pas toujours de voir les images pour comprendre le film ni de lire le scénario pour saisir le rôle des acteurs. Il peut arriver que les acteurs eux-mêmes ne comprennent pas nécessairement le sens profond de leur rôle dans le scénario. A bon entendeur les amis. Je bois mon lait...

1 novembre 2012

voici la vision d'un investisseur oeuvrant en RDC ,cet homme est amoureux de son pays et ne demande que d'etre écouté ......

La Francophonie, une tribune pour le rayonnement international de la RDC
interview recceuilli par Geopolis
publié a kinshasa , le 09/10/2012

« Le fait que la République Démocratique du Congo  va abriter la  grande messe de la Francophonie qui verra défiler plusieurs Chefs d'Etats et des gouvernements va contribuer à assoir l'ancrage de la RDC dans le concert des nations. Ancrage déjà amorcé il y a quelques années de cela.  L'organisation du sommet de la Francophonie va certainement aussi redorer l'image de la RDC ». Dixit  Baudouin Ebeli, Directeur Général de Surestream – une Junior de l'industrie pétrolière.  

A deux jours de sa tenue, le sommet de la francophonie constitue une préoccupation pour tous les congolais en particulier et pour tous les pays francophones en général.   C'est dans cette optique que Geopolishebdo est allée recueillir les avis d'un illustre congolais qui exerce la profession prestigieuse de pétrolier. Baudouin Ebeli Lipopo, c'est de lui qu'il s'agit, est le Directeur général de SURESTREAM, une société pétrolière. Il a bien voulu se prêter au jeu de questions – réponses  en sa qualité de congolais doublé de sa casquette de pétrolier, de notre rédaction. Dans cette interview, il donne  l'importance  que revêt  ce grand sommet international pour la RDC et pour toute l'Afrique.

 

GeoHebdo : quelles sont les attentes qui peuvent légitimement découler  de la Francophonie ?

Baudouin Ebeli : Depuis 1990 un groupe d'opposants congolais appelé « USORAL » à l'époque avait fait un périple à travers le monde pour obtenir la mise sous-embargo de la RDC, Zaïre à l'époque. Eux croyaient que c'était pour faire mal à Mobutu, il se fait malheureusement que pour la RDC que les effets de  cet embargo sur tout le plan persiste jusqu'aujourd'hui.  Par rapport à cette situation, le fait de se retrouver en RDC à l'occasion de cette Francophonie avec plusieurs chefs d'Etats et des gouvernements permet à la RDC de reprendre sa place dans le concert des nations et aussi de redorer son image surtout sur le plan diplomatique. Donc les autorités congolaises doivent saisir cette occasion afin de faire passer un message fort sur l'évolution actuelle de la démocratie dans notre pays. On nous accuse à tort sur la pratique de la démocratie mais il faudrait savoir que la pratique de la démocratie dépend de l'environnement.

 

GeoHebdo : comment est-ce que la francophonie pourrait-elle influer positivement sur le secteur pétrolier ?

Baudouin Ebeli : Je  pense que cela est très compliqué parce qu'aujourd'hui la RDC n'a pas encore des données fiables sur ses bassins sédimentaires et  que selon la vision du Gouvernement, il est utile qu'une évaluation profonde soit faite dans tous les différents bassins sédimentaires afin de lui permettre de connaitre les réserves pétrolières  et commencer à attribuer les blocs aux sociétés qui pourront prouver  leurs capacités techniques et financières. Il se fait que malheureusement que la RDC étant un pays post-conflit ne dispose pas des moyens financiers consistants pour financer ces genres des travaux d'une part et d'autre part, il est très difficile pour un bailleur de fonds de financer ces genres d'opérations lorsque toutes les garanties ne sont pas apportées par le gouvernement hôte et c'est à travers les textes juridiques que cela doit se faire. Cela suppose une vaste campagne de sensibilisation de la part du Gouvernement congolais afin de convaincre les bailleurs de fonds pour pouvoir procéder au préfinancement de ce genre des travaux pétroliers mais il y a des préalables. C'est la garantie juridique à travers un code des hydrocarbures adapté aux normes universelles en pratique dans l'industrie pétrolière internationale qui fait encore défaut. Personnellement je pensais qu'un réseau des hommes d'affaires pouvait être mise en place à cette occasion afin d'organiser en marge des réunions politiques, des contacts d'affaires pour promouvoir les différents secteurs économiques de la RDC qui souffrent d'une sorte d'indexation depuis la Zaïrianisation en 1973. Il ya tout un travail à faire afin que les opérateurs économiques expatriés qui ont été lésés par cette opération retrouvent le goût de revenir en RDC.  Ne confondons pas les choses, la crise financière en Europe n'a rien à avoir avec la crise en termes d'investissements. Aujourd'hui en RDC il y a encore des potentialités dans lesquelles on peut encore investir de gros moyens différemment de l'Europe où tous les secteurs sont bloqués sauf le secteur tertiaire.

 

GeoHebdo : Pensez-vous que la présence de ce sommet peut contribuer à l'amélioration du climat des affaires en RDC ?

Baudouin Ebeli : le climat des affaires ne dépend pas de l'extérieur mais plutôt  de l'attitude du Gouvernement par rapport à sa politique pour la mobilisation des investisseurs. Les investisseurs peuvent se bousculer au portillon de votre pays mais l'environnement doit être conditionné de sorte à accueillir les capitaux. Donc nous pensons qu'avec l'entrée de la RDC dans le système OHADA, nous allons réellement nous investir afin de nous adapter à la pratique internationale en matière de climat des affaires.

 

GeoHebdo : Quelles sont vos recommandations ?

Baudouin Ebeli : Il faut toujours penser congolais, parce qu'en ce qui me concerne la première priorité d'un être humain censé et normal, est de penser d'abord comment parvenir à concrétiser ses rêves pour le bien-être social de sa communauté patriotique. Et ensuite profiter positivement des retombées de sa lutte en faveur de la collectivité publique. Je suis contre l'égoïsme et surtout contre les personnes qui ne pensent qu'à l'intérêt personnel et profite surtout de leur fonction publique pour s'enrichir indûment au détriment du pays et de la population.

                                                                                              Propos recueillis par Georges Kisapindu

1 novembre 2012

un autre Moise à la Tete de la Province Orientale

 

Un autre moise a la tête de la grande province orientale

Jean Bamanisa devient  ainsi le 38è gouverneur de la province orientale depuis l’indépendance .Elu député national de la circonscription de Kisangani en 2006, jean Bamanisa est un homme d’affaire bien connu de sa province ayant plusieurs entreprise installé à Kisangani.

Son groupe d’entreprise Baje S.P.R.L. œuvre dans divers domaines dont l’immobilier, la jardinerie, la promotion des investisseurs et la restauration. Jean Bamanisa a été Administrateur délégué de la fédération des entreprises du Congo, enfin un autre manager à la tète d’une province .nous pensons que de la même manière que Moise gère le Katanga comme une entreprise ce dernier fera de même car l’expérience couplé de ses exploits dans son actifs  réalisés non pas seulement en tant qu’homme d’affaires mais homme social et manager chevronné se sont fait montre de plein de succès.

Toute fois cette victoire est un souffle d’un temps pluvieux annonçons de bonne choses car les boyomais  à l’unanimité crie à haute et intelligible voix : l’homme qu’il fallait. comme pour dire qu’il était temps qu’un manager vienne pour rehausser et parfaire le blason de cette province longtemps ternie par des oiseaux de mauvaise augure ayant en amant une illusion des ailes d’aigle alors que ce ne sont que des ailes de poulet mieux des pattes de criquet. Bref bonne chance a vous monsieur le gouverneur.

 

                                                                                                                           ELYSE BUMBA NINAFIDING

                                  

20 octobre 2012

ETIENNE TSHISEKEDI : UNE PARTIE DU MAL CONGOLAIS

 

ETIENNE TSHISEKEDI : UNE PARTIE DU MAL CONGOLAIS

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Tshikas-copie-1 Le Rwanda vient d’intégrer le Conseil de Sécurité des Nations Unies malgré son implication dans la déstabilisation de la RDC, par ses marionnettes interposées. Les Congolais s’en indigent. Ils ont peut-être raison. Le problème, c’est que ces mêmes Congolais acclament les déclarations de Monsieur Étienne Tshisekedi qui, à la question d’un journaliste, de savoir si la Rdc était agressée, a niée l'évidence.

« La RDC n’est pas agressée, la RDC avait un problème de leadership, si un pays se comporte comme une foire, n’importe qui vient faire ce qu’il veut… donc il n’y aucun problème, c’est le problème de leadership; c’est pour vous dire que le pays n’a pas été agressé, c’est l’homme qui était ici (L-D Kabila?) qui était traitre d’ailleurs, qui avait signé des accords que nous ne connaissions pas… », a-t-il soutenu dans le but d'incriminer les autres et proteger ses alliés rando-ougando-burundais au détriment des nationalistes qui paie de le vie pour déffendre la République.

Ces déclarations en disent long. La Rdc n’est pas agressée!!! Mettez-vous à la place de tous ces étrangers qui suivent l’actualité congolaise et qui écoutent ça. Même un de mes amis camerounais s’est insurgé en l’écoutant. Imaginez un instant que le Rwanda brandisse cette déclaration pour se dédouaner de son implication en Rdc devant l’ONU. Qu’allons-nous dire si un responsable occidental brandissait une telle déclaration devant les accusations d’agression proférées par les Congolais contre le Rwanda ? Comment peut-on faire confiance à quelqu’un qui n’a aucune maîtrise des grands enjeux auxquels son pays fait face? Remarquez bien, Étienne Tshisekedi n’accuse jamais le Rwanda de Paul Kagame dans ses déclarations. L’année passée, durant la campagne électorale, il avait déclaré sur RFI que l’insécurité à l’Est est due à la présence des Mai Mai venus avec Kabila. Vraiment fantastique!!

Mais laissez-moi vous racontez une anecdote chers amis. Il y a trois semaines, je discutais avec Helmut Strizek, politologue allemand et expert auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). À un moment donné, le monsieur me confia ceci : « Tu sais, Tshisekedi s’entend bien avec Kagame. Il m’a même dit que le Rwanda n’a jamais été le problème du Congo… » En écoutant les déclarations de Tshisekedi, à la sortie de sa rencontre avec M. Hollande, les mots de M. Strizek me sont vite revenus. Je fus quand même assez surpris même si je sais qu’en 2002, Kagame avait déroulé le tapis rouge à Tshisekedi. La question que je me pose cependant est celle-ci : jusqu’à quand le peuple congolais continuera-t-il à se montrer aussi complaisant envers ses élites politiques? Pourquoi sommes-nous aussi sectaires, des partisans aussi aveugles? Un peuple qui a fait d’un homme son idéal est appelé à disparaître.

J’ai beaucoup de respect pour M. Tshisekedi mais je crois que l’heure est venue pour les Congolais de tourner la page. Il faut un renouvellement de la classe politique actuelle. La politique, au plus haut niveau, n’est ni un jeu simpliste pour les esprits étroits ni une série de films médiocres pour spectateurs paresseux. En politique, il ne suffit pas toujours de voir les images pour comprendre le film ni de lire le scénario pour saisir le rôle des acteurs. Il peut arriver que les acteurs eux-mêmes ne comprennent pas nécessairement le sens profond de leur rôle dans le scénario. A bon entendeur les amis. Je bois mon lait…

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